Economie

Les fintechs africaines toujours aux prises avec des défis réglementaires, selon un rapport

L’industrie africaine des fintechs a activement participé à la transformation numérique du continent en présentant des solutions innovantes pour favoriser l’inclusion financière et faciliter les paiements transfrontaliers ainsi que l’accès aux services financiers, malgré ces énormes opportunités, la plupart des entreprises de fintechs sont encore aux prises avec des problèmes réglementaires majeurs qui entravent leur croissance et leur adoption par un plus large marché, l’Afrique compte 54 pays, chacun ayant ses propres réglementations financières, politiques de banque centrale et exigences de conformité. Une telle diversité fait du continent un paysage complexe pour les fintechs qui tentent de se développer sur plusieurs marchés. Par exemple, une entreprise souhaitant étendre ses opérations du Kenya au Nigéria devrait se débattre avec deux ensembles de réglementations complètement différents. Cela rend l’expansion transfrontalière très laborieuse et coûteuse.
Dans certains pays, les banques centrales, les régulateurs financiers, les autorités des télécommunications ou d’autres organismes gouvernementaux (en plus de ceux spécifiquement en charge de l’innovation numérique) soumettent les fintechs à un ensemble de réglementations qui se chevauchent. Ces couches de bureaucratie entraînent souvent des processus redondants, des licences non uniformes et une lenteur dans la prise de décision qui entravent cumulativement le bon fonctionnement de ces fintechs, selon le rapport « Unlocked Potential Fintech In Africa » publié par BDO, les réglementations varient considérablement d’un pays africain à l’autre, ce qui crée une complexité pour les entreprises fintech panafricaines.
Le rapport explore comment la technologie transformatrice au sein du paysage fintech africain a le potentiel de façonner un avenir plus inclusif et plus prospère pour le continent.
En outre, le rapport note que les réglementations évoluent constamment, ce qui exige de l’agilité de la part des entreprises fintech.
Le rapport souligne le manque de réglementations harmonisées et claires pour la fintech dans les différents pays et régions comme l’un des défis auxquels sont confrontées les fintechs de la région. Parmi les autres défis figurent les lacunes et les incohérences dans les cadres juridiques et de surveillance, les défis dans la mise en œuvre et l’application des réglementations, et le manque de coordination et de coopération entre les régulateurs et les autres parties prenantes.

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