Politique

Le secrétaire général de l’ONU demande l’attribution de deux sièges permanents à l’Afrique au Conseil de sécurité

Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est dit convaincu que la coopération entre l’Union africaine et les Nations Unies restera forte et dynamique à l’avenir. Il a renouvelé son appel à une réforme des institutions internationales, soulignant la nécessité d’accorder à l’Afrique deux sièges permanents au Conseil de sécurité, les déclarations du Secrétaire général ont été faites lors d’une conférence de presse qu’il a tenue avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie, où il a participé à la huitième conférence annuelle de l’Union africaine et des Nations Unies.
Il a évoqué les résultats du Sommet du Futur tenu le mois dernier, en disant : « Je suis revenu du Sommet du Futur avec la réalisation que les conditions sont désormais réunies pour que la communauté internationale puisse commencer à rendre justice au peuple africain », il a parlé du consensus actuel parmi les États membres sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité, et que l’aspect principal de cette réforme est qu’il y ait deux membres permanents du Conseil de sécurité provenant d’Afrique, António Guterres a également déclaré que « pour la première fois, il a été reconnu que nous vivons dans un système économique et financier dépassé, inefficace et injuste », soulignant que le continent est confronté à d’énormes obstacles à son développement qui sont « profondément enracinés dans le système colonial », le Secrétaire général a également souligné que le Sommet du Futur a souligné la nécessité de corriger la structure financière internationale et de donner plus de voix et de pouvoir aux pays en développement en général, « et bien sûr aux pays africains en particulier ».
Il a exprimé l’espoir que ces mesures pourront être mises en œuvre, car elles sont nécessaires pour réaliser la justice à l’égard du continent africain, il a souligné l’accord visant à créer un groupe de travail conjoint avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Commission de l’Union africaine pour mener des recherches sérieuses, afin de permettre de contribuer à la création d’une stratégie africaine pour combler la fracture numérique et le fossé dans le domaine de l’intelligence artificielle, et pour surmonter toutes les énormes difficultés et obstacles structurels qui existent aujourd’hui.

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