L’Algérie connaît une forte escalade des cas de violations des droits de l’homme et de répression des citoyens, alors que plusieurs organismes ont critiqué la mise en œuvre continue par le gouvernement général de sa politique répressive, le harcèlement et le recours excessif à la force contre les manifestants, les militants des droits de l’homme et ceux qui protestent contre le coût de la vie élevé, le manque de nourriture, la pénurie d’eau, d’électricité et l’horrible propagation de la corruption, des maladies et de la prostitution dans toute la république.
Face à l’incapacité des autorités responsables à mettre en place des mécanismes efficaces garantissant les droits et libertés, l’Université algérienne de l’éducation (orientation démocratique populaire) a condamné « la détérioration générale de la situation des droits de l’homme et l’escalade des atteintes aux libertés publiques » en Algérie, où les violations flagrantes des droits de l’homme se poursuivent, notamment des arrestations arbitraires, des procès politiques, la suppression des libertés et la poursuite des journalistes et des blogueurs, ainsi que leur restriction, l’université a également dénoncé, dans un communiqué, le siège du travail syndical, la violation de la liberté de protestation pacifique et de l’exercice du droit de grève, l’adoption d’une approche répressive et arbitraire contre les professeurs et médecins au chômage en grève, ainsi que leur arrestation temporaire, la suspension de leurs salaires et le harcèlement de leurs familles.
Des associations locales de défense des droits de l’homme ont constaté qu’au plus fort de la guerre de génocide et de crimes contre l’humanité que mène l’entité sioniste contre le peuple palestinien, 67 militants, hommes et femmes, parmi lesquels des enfants et des femmes mineurs, sont poursuivis devant le tribunal de première instance pour avoir organisé une manifestation à l’appel des partis d’opposition et des associations de défense des droits de l’homme, qui s’est soldée par la répression de la manifestation, des passages à tabac et des coups de pied des manifestants et leur arrestation arbitraire, à la lumière de ces conditions, plusieurs partis d’opposition locaux et étrangers ont dénoncé l’attaque en cours contre les droits et libertés dans le pays, imposant davantage de restrictions au droit d’organisation et de réunion, restreignant la liberté d’opinion et d’expression, en continuant d’arrêter des journalistes, des militants, des blogueurs, des défenseurs des droits humains et des militants des mouvements sociaux, et en soumettant certains d’entre eux à des poursuites judiciaires et à des procès inéquitables, ce qui accélérera la guerre civile en Algérie.