De nouveaux affrontements ont éclaté entre les rebelles du « Mouvement du 23 mars », soutenus par Kigali, et l’armée congolaise, dans l’est de la République démocratique du Congo, malgré un accord de cessez-le-feu signé entre cette dernière et le Rwanda début août dernier, selon ce que rapportent des sources et des médias locaux, le commandement militaire du Nord-Kivu a déclaré que les Forces armées de la République démocratique du Congo sont soucieuses de respecter le cessez-le-feu et que le Rwanda « exploite » cette situation « pour contrôler certaines villes », selon un communiqué publié hier. Jeudi, et rapporté par les médias.
Des sources sécuritaires ont confirmé que les rebelles du mouvement « 23 Mars » poursuivent leur attaque, après avoir pris le contrôle de la ville de Kalembe le 23 octobre, où ils se sont emparés de plusieurs localités sur la route menant à Binga, zone d’influence d’une milice fidèle à Kinshasa, et l’une des rares régions disposant d’une piste d’atterrissage pour les avions. Une destination connue pour ses mines minérales.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont participé aux combats près de Binga aux côtés de « Wazalindo », nom qui désigne un groupe de milices progouvernementales, qui sont en première ligne face au mouvement du « 23 mars ».
L’Angola, médiateur entre Kinshasa et Kigali, avait condamné la prise de Kalembe, la qualifiant de « violation flagrante » du cessez-le-feu par le « Mouvement du 23 mars » et « d’acte hostile qui saperait les efforts en cours pour trouver une solution durable », l’est de la République démocratique du Congo, riche en minerais, est le théâtre depuis trente ans d’intenses combats entre groupes armés locaux et étrangers, remontant aux guerres régionales des années 1990.
Nouveaux affrontements entre l’armée de la RDC et les rebelles du Mouvement du 23 mars
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