Société

La propagation des criquets pèlerins menace la végétation dans plusieurs régions de Libye

Depuis un certain temps, les agriculteurs et les autorités compétentes en Libye sont confrontés à une propagation croissante des criquets pèlerins, en particulier dans les régions de Sebha, Semno, Traghen, Bani Walid, Tazerbu et Tarhuna, où des pertes variables ont été enregistrées dans les cultures agricoles, les fruits et les arbres et la végétation en général, surtout après les récentes pluies, ont créé un environnement propice à leur reproduction. Cet insecte est local, mercredi dernier, le chef du gouvernement d’unité nationale en Libye, Abdul Hamid Al-Dabaiba, a tenu une réunion dans la capitale, Tripoli, consacrée aux moyens de lutter contre les criquets et a souligné la nécessité « d’unifier les efforts » entre les entités affiliées au gouvernement. Ministère de l’Agriculture pour lutter contre le ravageur et fournir le soutien nécessaire au Comité national de lutte antiacridienne pour remplir son rôle.
Selon une présentation faite par le Président du Comité lors de la réunion, les communes susmentionnées sont sujettes à l’invasion des criquets pèlerins. Soulignant que les cultures de maïs, de luzerne et de légumes ont été endommagées dans les communes de Traghen et de Tazerbu, la superficie totale touchée atteignant 285 hectares, dont environ 90 pour cent ont été traités. Quant à Bani Walid, les criquets se sont propagés sur environ 300 hectares, où les cultures de maïs sucrier et de trèfle ont été endommagées, et le taux de traitement a atteint 92 pour cent.
Les médias libyens ont cité le directeur du bureau de presse du Comité national de lutte contre le criquet pèlerin, Iman Al-Suwaih, qui a déclaré le 18 octobre que le chef du comité avait appelé les autorités concernées à fournir un budget d’urgence pour lutter contre le criquet pèlerin qui apparaît en Libye au cours des saisons d’automne et de printemps, ajoutant que le comité n’a pas été en mesure d’envoyer des équipes d’exploration et de surveillance formées en raison du manque de capacités, notamment en raison du manque de voitures utilisées pour transporter le matériel de pulvérisation, ainsi que de vêtements de protection pour les particuliers, ayant besoin de soutenir les stocks de pesticides.

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