Economie

La BAD et la Banque asiatique de développement signent un accord sur le risque de change d’une valeur d’un milliard de dollars

La Banque africaine de développement et la Banque asiatique de développement ont signé un accord sur le risque de change d’un milliard de dollars visant à renforcer la situation financière de la Banque africaine de développement et sa capacité à accorder des prêts durables à travers l’Afrique, l’accord, qui a été signé en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington, D.C., vendredi 25 octobre, est le troisième accord sur le risque de change dans le cadre de la stratégie d’optimisation du bilan de la Banque africaine de développement.

Ce nouvel accord permettra à la Banque africaine de développement d’optimiser ses ressources en capital en réaffectant les niveaux d’exposition à la dette souveraine, réduisant ainsi les risques de concentration de portefeuille et fournissant un tampon contre une éventuelle migration de crédit vers ses pays membres. En atténuant la concentration souveraine et en maintenant un profil de risque diversifié, cet échange renforcera la capacité de la Banque africaine de développement à fournir un soutien accru à tous les pays emprunteurs, même au milieu des défis mondiaux qui affectent les économies africaines, cet accord fait suite à des transactions précédentes conclues avec succès en décembre 2015 avec la Banque interaméricaine de développement et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et une autre avec la Banque asiatique de développement en 2023. Les premières transactions ont permis à la banque de diversifier sa concentration de risques et d’augmenter ses prêts et capacité tout en optimisant son bilan pour améliorer ses ratios prudentiels.

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« Cet accord représente une preuve continue de la coopération des banques multilatérales de développement, comme le recommande le Groupe de travail sur les infrastructures financières internationales du G20, et reste conforme à l’appel du G20 aux institutions de développement pour qu’elles améliorent et exploitent leurs bilans », a déclaré Hasato Nsile, vice-président de la Banque africaine de développement. Président des finances et directeur financier. Nous apprécions la coopération continue avec nos pairs dans la réalisation de nos plans de développement.

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