La Banque africaine de développement a identifié un plan global pour soutenir la mise en œuvre du Cadre mondial Kunming-Montréal pour la biodiversité(le lien est externe) en Afrique. Le cadre, adopté lors de la COP15 en décembre 2022, fixe des objectifs ambitieux pour stopper et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030 tout en œuvrant en faveur de l’harmonie avec la nature d’ici 2050. Lors d’un événement parallèle clé à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) à Cali, en Colombie, la Banque a souligné l’importance de la biodiversité en tant que priorité clé dans le cadre de la stratégie décennale de la Banque 2024-2033 et a présenté les initiatives et les plans de la Banque pour renforcer le soutien et l’action en faveur de la biodiversité en Afrique.
L’événement parallèle de la Banque, qui a réuni les principales parties prenantes dans le domaine de l’environnement et du développement, a souligné le rôle essentiel des ressources naturelles de l’Afrique dans l’avenir économique du continent, le Dr Alhamandou Dorsoma, directeur du département Changement climatique et croissance verte du Groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré aux délégués que le capital naturel représente entre 30 % et 50 % de la richesse nationale dans la plupart des pays africains, soulignant le besoin urgent d’une gestion durable de la biodiversité dans Afrique. « Malgré les grandes opportunités qu’offre la biodiversité pour le développement de l’Afrique, le continent connaît un déclin sans précédent. Les partenariats stratégiques seront cruciaux pour exploiter durablement ces ressources naturelles afin de conduire la transformation économique de l’Afrique », a déclaré Dorsoma.
La Banque a présenté son portefeuille croissant d’initiatives en faveur de la biodiversité, notamment le projet de la Grande Muraille Verte de 6,5 milliards de dollars, l’Initiative sur l’énergie du désert et le projet de financement du capital naturel pour le développement de l’Afrique, l’approche de la Banque se concentre sur trois piliers stratégiques : la politique en matière de biodiversité, le financement de la biodiversité, la valorisation du capital naturel et la facilitation des investissements.