L’hôpital général de Binga, situé dans la province du Nord-Kivu, appelle les autorités congolaises à lui apporter une aide humanitaire après que plus de 3 000 familles s’y sont réfugiées après que le mouvement rebelle du 23 mars a lancé de nouvelles attaques dans la province de Walikale, c’est ce qu’a rapporté Radio France Internationale, soulignant que l’hôpital, qui est la plus grande institution de santé de cette région située à 180 km au sud-ouest de Goma (la capitale du Nord-Kivu), souffre d’une pénurie de médicaments.
Il convient de noter que la plupart des personnes déplacées sont issues de la communauté Kisimba, qui a fui suite à l’avancée des rebelles du Mouvement du 23 Mars, après avoir mené des combats contre l’armée congolaise et les milices d’autodéfense « Zalindo », le directeur de l’hôpital a expliqué : « Nous craignons des types de maladies liées à la pollution de l’eau, comme le choléra, la diarrhée et la dysenterie, et c’est pourquoi nous demandons à la communauté humanitaire ou au gouvernement de nous aider. L’endroit est déjà rempli de personnes déplacées. , ici, à l’hôpital et même à l’extérieur de l’hôpital, il y a une pénurie totale de médicaments et d’autres matériels ».
La route entre les districts de Binga, Kalimbe et Kichanga, principale voie d’approvisionnement en médicaments et produits de première nécessité, a été coupée il y a 15 jours en raison d’affrontements. Il est donc difficile pour les organisations humanitaires d’atteindre ces zones.
