Société

Ministre somalien : Nous souffrons des défis du déplacement qui durent depuis 40 ans

Zahra Abdi Mohamed, directrice de la réduction de la pauvreté et experte au ministère somalien de la Planification et de l’Investissement, a déclaré que la Somalie souffre de déplacements depuis 40 ans, car quatre millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays vivent dans des établissements informels, Zahra a expliqué – lors d’un symposium intitulé « Formuler des solutions pour faire face aux déplacements forcés » dans le cadre des activités du Forum urbain mondial, aujourd’hui mardi – que les personnes déplacées vivent sur des terres privées, ce qui augmente les risques de déplacement et constitue un lourd fardeau pour la population. Gouvernement somalien.

Il a également confirmé que l’afflux de personnes déplacées accroît la pression sur les ressources, ce qui a incité les autorités locales à planifier le développement de manière à intégrer la fourniture de services de base aux personnes déplacées et aux communautés locales, Zahra a souligné que ces personnes déplacées souffrent de graves risques, notamment dans les zones rurales et urbaines touchées par la sécheresse et les inondations, expliquant que l’aide humanitaire est le principal moyen de soutenir ces personnes déplacées, elle a souligné que Mogadiscio reçoit d’importants afflux de personnes déplacées et dépend fortement de l’aide humanitaire, notant le besoin urgent d’une assistance de la part des partenaires de développement et du gouvernement pour faire face au phénomène de déplacement interne et assurer le retour des déplacés dans leurs zones d’origine où ils ont été déplacés puisse vivre dignement.

Elle a souligné l’importance d’impliquer les communautés locales et les personnes déplacées dans les plans de développement visant à renforcer la cohésion sociale, notant que les personnes déplacées sont confrontées à des problèmes liés à la propriété, à la terre et au logement, ce qui conduit à leur déplacement à nouveau, elle a noté que depuis janvier 2024, 40 000 personnes ont été évacuées de zones situées sur des terres privées, ce qui pose un défi majeur au gouvernement qui cherche à fournir des terres pour la réinstallation.

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