Société

Au pays des Mers de Gaz, les Algériens meurent encore de froid

Avec l’arrivée de l’hiver, les Algériens souffrent d’une vague de froid, de gel et de neige qui nécessite des moyens de chauffage pour y faire face, que ce soit en fournissant du bois de chauffage, du gaz ou de l’électricité, cependant, l’État pétrolier et gazier ne peut pas assurer les conditions de vie minimales et résister à ces conditions pour ses citoyens ?..

Au plus fort de la vague de gel et de neige, les Algériens sont aujourd’hui confrontés à une crise de pénurie de bouteilles de gaz butane, nombre d’entre eux ayant recours à des solutions primitives pour se chauffer et cuisiner, ce qui soulève de nombreuses questions sur l’incapacité du régime militaire et de ses institutions pour faire face à de telles crises et au sort des revenus pétroliers et gaziers qui alimentent les comptes des généraux et de ceux qui sont sur leur orbite, depuis des semaines, la grave vague de froid qui balaye le pays a causé la mort de nombreux citoyens en raison du manque de chauffage et de cuisson, malgré le fait que le pays soit l’un des plus grands producteurs de gaz, qui pourraient résoudre les problèmes et atténuer les conditions de crise que connaissent les citoyens, sans l’avidité des généraux et leur indifférence aux intérêts du peuple, et si ces conditions météorologiques ont été imposées par la nature, la façon dont les responsables ont géré la crise à travers la rareté des bouteilles de gaz butane révèle le visage laid du régime militaire.

Cette crise est visible à travers les images et vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, qui montrent des citoyens faisant la queue depuis le petit matin, attendant le camion de distribution qui arrive ou non, comme c’est le cas tous les jours, comme dans de nombreux Wilayas, les policiers et les gendarmes apparaissent en état d’alerte à la suite d’une longue attente des files de citoyens de tous âges portant des bouteilles de gaz devant les centres de distribution de gaz et les stations où règne le chaos, et malgré la présence intense des forces de sécurité, cela n’empêche pas une violente altercation entre citoyens, débouchant sur une bagarre à coups de couteau, c’est la nouvelle Algérie à l’époque du général Chengriha et du président Tebboune.

  C’est ainsi que les pilules hallucinogènes et le haschisch algériens sont exportés vers la Tunisie
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