Le Syndicat tunisien des radios privées a confirmé vendredi qu’un certain nombre de ces radios pourraient fermer leurs portes en raison d’une crise financière étouffante résultant notamment de la baisse des recettes publicitaires et de la hausse des redevances de diffusion.
Muhammad Kamal Rabana, président du syndicat, a déclaré dans une déclaration à une radio locale que certaines stations de radio n’ont pas payé les salaires des journalistes et des employés depuis plus de 8 mois, en raison de la baisse des revenus publicitaires et de l’augmentation des redevances de diffusion.
Il a indiqué qu’il avait demandé, lors de son audition, à la Commission des Finances de la Chambre des Représentants du Peuple (Parlement) des exemptions allant jusqu’à 50 pour cent des dettes des radios privées et un échéancier du reste des dettes, en plus de reconsidérer la valeur des redevances de diffusion et changer la classification de l’activité radiophonique de commerciale à culturelle, de nombreuses radios privées ont été créées en Tunisie après la révolution et leur nombre s’est établi, selon les dernières données, à 17 radios, en plus d’un certain nombre de radios associatives (propriétés de la société civile).