Politique

Pressions sur le gouvernement français pour retirer ses soldats du Mali

Le gouvernement français fait face à des pressions croissantes pour retirer la force « Barkhane » de l’armée française combattant les groupes armés au Sahel, après le meurtre de 5 soldats au Mali en une semaine seulement.

Lundi, trois soldats français ont été tués lorsqu’un engin explosif avec leur véhicule a explosé dans la région de Humbori au nord du Mali, lors d’une attaque terroriste.

Samedi, la force Barkhane a reçu un nouveau coup dur, avec le meurtre d’un soldat et d’une femme soldat de ses membres lors d’une attaque à l’engin explosif improvisé, devenant ainsi la première femme de l’armée française à être tuée dans la région du Sahel.

Samedi, le nombre de soldats français tués dans la région du Sahel depuis 2013 au Sahel est passé à 50, selon l’état-major de l’armée.

Les utilisateurs des médias et des réseaux sociaux français ont appelé le gouvernement à se retirer de la côte, à un moment où le président Emmanuel Macron a souligné la nécessité de maintenir la présence de l’armée.

Le journal Le Pignon écrit dans un éditorial intitulé « Il suffit », jouer des rôles internationaux ne justifie pas ces pertes en vies humaines, soulignant que « la France n’a jamais été confrontée à des menaces terroristes venant des côtes ».

Le journaliste a souligné que si la décision d’intervenir militairement au Sahel, prise par l’ancien président François Hollande en 2013, était « inévitable, l’erreur a été de continuer sur la côte, jusqu’à ce qu’il nous devienne difficile de trouver un moyen de rentrer ».

Le Pignon a comparé ce que fait la France au Mali à «l’erreur que les États-Unis ont commise en Afghanistan», ajoutant que malgré les pertes de l’armée américaine, les talibans existent toujours.

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À son tour, la «chaîne d’information» française (LCI) a déclaré que la France faisait face à une tâche impossible au Mali, et qu’il ne lui restait plus qu’à résoudre le retrait.

La chaîne cite un expert des relations internationales, Jean-Pierre Moulney, disant que la France est incapable de couvrir toutes les vastes zones dans lesquelles des groupes armés opèrent au Mali avec 5000 soldats, soulignant que la France ne sera pas en mesure de fournir des ressources humaines suffisantes pour vaincre les groupes armés de la région.

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