L’économie numérique en plein essor de l’Afrique est sur le point de se transformer, alors que les Journées Africaines des Centres de Données et du Cloud (ADCD), une communauté active dédiée à la croissance de l’infrastructure numérique de l’Afrique, se préparent à réunir des leaders de l’industrie, des décideurs politiques et des innovateurs technologiques pour piloter l’évolution des centres de données et du cloud computing sur le continent, considéré par les analystes du secteur comme une plate-forme de collaboration essentielle, l’événement à venir souligne le rôle essentiel d’une infrastructure informatique durable et fiable dans l’avenir économique de l’Afrique.
Alors que le marché des centres de données africains devrait atteindre 7 milliards de dollars d’ici 2028, à un taux annuel de 7 %, la demande d’infrastructures sécurisées et évolutives monte en flèche. Les principaux facteurs moteurs sont notamment l’essor de la numérisation, l’émergence de l’adoption du cloud hybride et une sensibilisation accrue à la souveraineté des données. Cependant, l’industrie est également confrontée à des défis, allant des coûts de démarrage élevés et des obstacles réglementaires aux problèmes persistants de fiabilité de l’alimentation électrique – un problème qui occupera une place importante lors des tables rondes de l’événement, prévu pour février 2025, le très attendu ADCD 2025 devrait réunir des innovateurs mondiaux, des leaders d’opinion et des professionnels du secteur d’Afrique, du Moyen-Orient et d’ailleurs. Cet événement de deux jours, qui se déroulera dans la belle ville côtière de Hammamet, en Tunisie, vise à favoriser la collaboration et à inspirer l’innovation dans les centres de données, l’hébergement cloud et la connectivité.
Avec la demande croissante d’infrastructures numériques en Afrique, l’ADCD offre une occasion en or aux acteurs africains de s’engager les uns avec les autres, favorisant la transformation et la croissance durable du continent. Les principaux sujets de discussion incluront, entre autres, l’investissement dans les infrastructures numériques, les énergies alternatives pour les centres de données africains, les menaces de sécurité émergentes et la préparation à l’IA, l’Afrique du Sud est à la tête de la révolution des centres de données et du cloud computing.
