Dans une déclaration à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme a critiqué ce qu’elle a qualifié de « marginalisation du rôle des associations, des organisations et des partis » dans le pays, affirmant : Malgré les multiples acquis obtenus pour les Tunisiens Au cours des décennies précédentes, notamment après la révolution, divers rapports internes et internationaux ont enregistré « un déclin des droits en Tunisie et une restriction des libertés », et parmi leurs indicateurs figure ce qu’ils ont décrit comme « ciblant » les droits civils et politiques, en « marginalisant » le rôle des associations, des organisations et des partis. Certains militants de la société civile ont été accusés de corruption financière et de relations avec l’étranger.
Elle a également considéré que parmi les indicateurs de cette « régression », il y avait l’arrestation de citoyens, de blogueurs, de journalistes et de militants civils, « en raison de leurs opinions », en plus de ce qu’elle considérait comme une « prise de contrôle » des institutions de contrôle et « restreindre » le travail syndical, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme a affirmé que la commémoration de la Journée internationale des droits de l’homme (10 décembre) est une opportunité pour œuvrer à la construction « d’un large front de défense des droits et libertés et des valeurs de la démocratie et de l’État civil ».