Le 9 décembre 2024, à Abidjan, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un prêt d’un montant de 318,24 millions d’euros au Cameroun pour mettre en œuvre la quatrième phase du Programme d’appui au secteur des transports – Reconstruction du pays. Corridor Économique Douala – N’Djamena – Ngaoundéré – Garoua (4 PAST). A ce soutien financier s’ajoute un autre prêt d’un montant de 12,24 millions d’euros du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque.
Serge N’Guessan, directeur général de l’Afrique centrale à la Banque africaine de développement, a souligné : « Le choix politique des autorités camerounaises en faveur de l’amélioration continue du niveau de desserte du corridor Douala-N’Djamena, long de 2 100 kilomètres, est justifié par la fait qu’il concentre environ 35% du PIB » du pays, desservant respectivement 35% et 20% de la population camerounaise et tchadienne. La réhabilitation de la partie la plus dégradée de Ngaoundéré-Garoa entraînera Améliorer la performance du réseau routier camerounais afin de renforcer la participation et les investissements privés dans les secteurs agro-industriel, du transport et de la logistique, le long du corridor Douala-N’Djamena, facilitera simultanément le commerce transfrontalier, ce programme a été conçu, en profitant des étapes précédentes, de manière globale et intégrée. Il prend en compte la nécessité de contribuer au développement du corridor économique Douala-N’Djamena en combinant des activités capables d’apporter une réponse, au niveau national, aux pénuries d’infrastructures, d’atténuer les poches de fragilité et d’augmenter la résilience des populations dans la région, notamment face au changement climatique.
Le programme met également l’accent sur les initiatives visant à promouvoir la jeunesse et à réduire les inégalités entre les sexes, ainsi qu’à soutenir l’industrie locale et l’émergence d’un secteur privé à fort potentiel, sur les secteurs porteurs que sont l’agriculture, l’élevage et l’agro-industrie. Il est déjà en train de mettre en place des infrastructures de base pour faciliter la mise en œuvre imminente du programme gouvernemental visant à développer l’industrie agricole dans le nord du pays.
