Politique

Les dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso déclarent l’état d’alerte militaire et sécuritaire élevée

Les dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont annoncé leur décision de « mettre les forces de défense et de sécurité en état d’alerte » et de faire de « l’espace confédéré un théâtre d’opérations militaires unifié », parallèlement aux « opérations militaires nationales en cours », dans un communiqué signé par le président tournant de la Confédération, le général malien Assimi Goita, les dirigeants de la Confédération des pays du Sahel ont exhorté les peuples de la région à « redoubler de vigilance », à informer directement les « forces de sécurité » de toute action suspecte, et « rejeter les propositions de recrutement dans des groupes terroristes ».
Le communiqué considère que la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, lors de son récent sommet à Abuja, d’accorder aux trois pays un délai de 6 mois pour revoir leur décision de s’en retirer, « n’est rien d’autre qu’une autre tentative qui permettrait à la La junte militaire française et ses assistants continueront à planifier et à mener des actions déstabilisatrices contre la coalition des pays du Sahel, le communiqué exprime la condamnation par ces pays des « manœuvres déstabilisatrices initiées par une poignée de chefs d’Etat qui imposent leurs désirs et agendas étrangers » au sein du groupe de la CEDEAO. Le communiqué souligne que la décision de l’Organisation ouest-africaine « est unilatérale et ne peut lier la coalition des pays du Sahel », en plus d’accorder un délai aux trois pays, la CEDEAO a décidé de poursuivre la médiation du président sénégalais Béchirou Diomaye-Afaye et du président togolais Faure Nyasingbé, auprès des dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En janvier 2024, ces pays ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, estimant qu’il s’agissait d’un outil utilisé par les Perses, ancienne puissance coloniale de ces trois pays, dont les juntes militaires au pouvoir ont expulsé leurs forces de leurs territoires.

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