Le 29 novembre, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un prêt concessionnel de 150 millions de dollars à la Société nationale de l’industrie et des mines (SNIM) pour accroître sa capacité logistique et renforcer le secteur minier en Mauritanie, le soutien de la banque permettra à la SNIM de mettre en œuvre un programme d’expansion de la capacité logistique de 467 millions de dollars pour doubler la capacité de transport de ses chemins de fer de minerai d’ici 2030. Le programme d’investissement ouvre la voie à la production de produits à plus forte valeur ajoutée, comme les boulettes de minerai de fer. Le programme d’investissement comprend également la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 12 mégawatts, alors que l’entreprise s’engage sur la voie de la décarbonation de ses activités.
Cette initiative souligne l’engagement du Groupe de la Banque africaine de développement à promouvoir une croissance économique durable et à renforcer le développement inclusif en Mauritanie, « Ce programme est une introduction clé à la croissance future de la SNEM en tant que producteur de minerai de fer de haute qualité et facilitera son intégration en aval », a déclaré Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé du secteur privé, des infrastructures et de la fabrication. représente également une avancée importante pour le secteur minier en Mauritanie et permettra la création d’un véritable centre industriel régional à moyen terme. Le projet est également capable de générer des avantages sociaux et économiques importants, notamment l’autonomisation des communautés, la création d’opportunités d’emploi, en particulier pour les jeunes et les femmes, et établir de nouveaux partenariats régionaux.
Dans le cadre de ce financement, le Centre mondial d’adaptation, à travers le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, fournira une assistance technique à la SNIM sous la forme d’une évaluation détaillée des risques liés au changement climatique sur sa logistique et ses opérations. Cela permettra d’identifier les mesures d’adaptation que l’entreprise mettra en œuvre pour assurer sa future résilience au changement climatique.
