Economie

Pourquoi la vie devient-elle plus difficile en Tunisie ?

La Tunisie a connu la nomination de trois Premiers ministres depuis que le président Kais Saied a annoncé des mesures exceptionnelles le 25 juillet 2021, dans le but d’améliorer la situation économique et sociale, cependant, ces changements n’ont pas donné de résultats tangibles en raison de l’absence de politiques visant à remédier à la situation les problèmes structurels du pays, selon les observateurs, bien que le gouvernement actuel dirigé par Kamal Madouri considère 2025 comme une année charnière pour parvenir à la stabilité économique, financière et sociale et créer une dynamique de développement qui assure le rétablissement de la confiance dans la capacité de l’économie à se redresser, les experts économiques estiment que la phase de reprise est hors de portée dans le cadre des politiques actuelles.
Le discours politique du pouvoir est basé sur la mise en avant du slogan de renforcement du rôle social de l’État et de l’autonomie sans recours au Fonds monétaire international, alors que les observateurs estiment qu’il s’agit simplement de slogans politiques qui ne trouvent pas de traduction réelle sur le terrain et que les politiques économiques mises en œuvre sont contradictoires avec les objectifs des autorités, les experts attribuent ce qu’ils considèrent comme un échec des politiques économiques à la hausse continue des prix, qui a conduit à l’érosion du pouvoir d’achat des Tunisiens, en plus de la détérioration des services d’utilité publique tels que les transports, la santé et l’éducation une croissance économique faible et des taux de chômage stables à des niveaux élevés.
Le gouvernement avait prévu une croissance d’environ 2,1 % l’année dernière, mais cela n’a pas été le cas. L’expert économique Reda Al-Shakandali a déclaré que le gouvernement réviserait ses estimations car elles n’étaient pas réalistes, soulignant que les attentes de la Banque mondiale concernant le taux de croissance pour l’année dernière, ils étaient d’environ 1,2 %, Al-Shakandali estime que la situation économique et financière en Tunisie est très mauvaise, soulignant que les politiques gouvernementales adoptent des mesures d’austérité telles que la réduction des importations et la réduction progressive de la dépendance au financement extérieur en raison de l’absence de tout accord avec le Fonds monétaire international, ce qui a conduit à une augmentation du rythme des emprunts internes, ce qui a réduit… le financement des investissements privés.

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