Société

60 corps retrouvés dans une mine abandonnée en Afrique du Sud

Des mois après que les autorités sud-africaines ont coupé l’approvisionnement aux travailleurs travaillant illégalement dans une mine d’or abandonnée, les équipes de secours ont remonté à la surface des dizaines de corps et des survivants émaciés, tandis que des centaines d’autres seraient toujours sous terre, beaucoup morts et d’autres trop faibles pour se relever. Ils ne peuvent donc pas s’en sortir seuls, au moins 60 corps et 92 survivants ont été extraits de l’une des mines les plus profondes d’Afrique du Sud depuis lundi, à l’aide d’une cage descendue à des milliers de mètres sous terre, selon la police. La police n’a pas pu confirmer le nombre de travailleurs encore présents à l’intérieur, mais a déclaré que leur nombre était probablement de plusieurs centaines.

Le bilan provisoire des morts confirme les estimations locales selon lesquelles plus de 100 corps se trouvent dans les sous-sols de la mine de Stilfontein, à environ 150 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg.

Des habitants désespérés attendant des nouvelles de leurs familles se sont rassemblés près de la mine, certains tenant des pancartes critiquant la réponse des autorités, « Nous avons reçu un message du métro la semaine dernière selon lequel il y avait plus de 109 corps », a déclaré Levis Belusa, 41 ans, porte-parole des habitants du bidonville de Khoma, une vidéo envoyée lundi à l’AFP par l’ONG Makwa, qui défend les communautés affectées par les activités minières, montre ce qui semble être des dizaines de corps dans les puits de mine sombres.

Les autorités affirment que les travailleurs survivants peuvent partir mais refusent de le faire par crainte d’être arrêtés, mais cette information a été contestée par des groupes de défense des droits de l’homme et des militants, qui ont vivement critiqué les tactiques de la police à la mine d’or de Bovelsfontein, où plus de 100 travailleurs seraient présents être mort de faim ou de déshydratation, les autorités sud-africaines luttent depuis des années contre l’exploitation minière illégale, une pratique courante dans certaines régions du pays riche en or, où les entreprises ferment les mines qui ne sont plus rentables, laissant des groupes de mineurs informels entrer illégalement à la recherche des gisements restants.

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