Politique

Après le Mali, le Niger et le Burkina Faso…L’armée française se retire officiellement du Tchad

Le retrait des forces militaires françaises du Tchad est devenu officiel jeudi, après l’évacuation de la dernière base militaire de la capitale, N’Djamena, ce retrait intervient un jour avant la date butoir fixée par les autorités tchadiennes, mettant fin à une longue histoire de coopération militaire entre les deux pays, le départ des forces françaises a entraîné le démantèlement de la base Sergent Adji Kossi, située dans la capitale N’Djamena, qui était la dernière des trois bases militaires françaises dans le pays, mettant ainsi fin à la présence française sur le sol tchadien, ce retrait représente l’achèvement du départ des forces françaises, selon ce qu’a annoncé l’armée tchadienne dans un communiqué officiel.

Le processus de retrait a commencé il y a quelques semaines après que le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé en novembre dernier la fin de la coopération militaire entre la France et le Tchad, suite à cette décision, la France a commencé à retirer progressivement ses forces. Le partenariat militaire bilatéral, signé pour la première fois en 1978 et 2019, a été révisé avant que le gouvernement tchadien ne le condamne formellement l’année dernière, cette décision intervient dans le contexte du rééquilibrage des relations franco-africaines, notamment en raison des changements politiques au Tchad et dans de nombreux autres pays africains, le processus de retrait avait déjà commencé plus tôt dans le mois, avec l’évacuation de la base d’Abéché, dans l’est du pays, quittée le 11 janvier par une centaine de militaires français, marquant une étape importante du plan de retrait.

Les autorités tchadiennes avaient donné six semaines à la France pour retirer les 1 000 soldats restants, ainsi que tout le matériel militaire, avant la date limite du 31 janvier, plusieurs pays du continent ont décidé de réduire ou d’expulser les forces françaises de leur territoire. Outre le Tchad, les forces françaises se sont retirées du Mali, du Niger et du Burkina Faso, suite à des demandes similaires des gouvernements de ces pays, ce retrait partiel des forces françaises traduit une réorientation des politiques de défense dans la région du Sahel, où la France joue depuis longtemps un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme islamiste.

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