Société

Le virus mortel de l’hémorragie oculaire réapparaît en Tanzanie avec un taux de mortalité de 90 %

Le virus de Marburg, l’un des agents pathogènes les plus mortels jamais connus, a infecté 10 personnes en Tanzanie depuis que le pays a officiellement déclaré l’épidémie la semaine dernière, l’Agence africaine de la santé a signalé neuf décès parmi ces infections, ce qui reflète un taux de mortalité du virus allant jusqu’à 90 %, les cas ont été signalés dans la région tanzanienne de Kagera, située au nord-ouest du pays et qui compte environ trois millions d’habitants. Cependant, en raison de l’accès facile au principal aéroport international de la capitale Dar es Salaam par train, les experts ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité que la maladie puisse se propager davantage, selon un rapport du Sun.

Nous faisons tout ce que nous pouvons, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour atténuer l’impact de l’épidémie, a déclaré Negachi Ngongo, des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), lors d’un briefing en ligne. Les autorités ont identifié « environ 281 personnes » qui ont été en contact avec les 10 cas, et elles sont étroitement surveillées pour détecter toute infection, « 31 tests ont été effectués jusqu’à présent, dont deux sont confirmés et 29 sont négatifs », a ajouté Ngongo. Il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement disponible, ce qui signifie que les médecins doivent se concentrer sur l’aide aux patients pour survivre à l’infection, cela expose les professionnels de santé à un risque immédiat lié au virus, qui peut provoquer des saignements oculaires.

Il est à noter que le virus de Marburg est une fièvre hémorragique, dans laquelle les organes et les vaisseaux sanguins sont endommagés, provoquant des hémorragies internes ou des saignements des yeux, de la bouche et des oreilles. Le virus peut se propager en touchant ou en manipulant les sécrétions corporelles d’une personne infectée, des surfaces contaminées ou des animaux sauvages infectés. On pense que le virus a été initialement transmis aux humains après une exposition prolongée dans des mines ou des grottes habitées par des chauves-souris frugivores.

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