Les critiques adressées au gouvernement égyptien concernant la mise en place du système du « baccalauréat » dans le secondaire l’année prochaine l’ont poussé à annoncer finalement une « période de transition » avant la « mise en place complète du système » durant laquelle les élèves seront autorisés à « choisir entre le système traditionnel (ancien) ou le nouveau système (du baccalauréat) », le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a confirmé que son gouvernement continuerait de suivre les commentaires et observations liés au système du « baccalauréat », tout en cherchant à le mettre en œuvre selon une vision claire qui inclut « l’obtention du meilleur bénéfice pour les étudiants », soulignant dans des déclarations mercredi soir que « l’étape de sélection » des étudiants vise à « réduire la charge pesant sur les étudiants et les familles, et à absorber progressivement les mécanismes du nouveau système ».
La structure proposée du « Certificat de baccalauréat égyptien » comprend deux étapes : Il s’agit de la phase préparatoire (première année du secondaire) et de la phase principale (deuxième et troisième années). Les examens sont organisés selon le nouveau système en deux occasions par année scolaire, au cours des mois de mai et juillet pour les matières de deuxième année du secondaire, et en juin et août pour les matières de troisième année. La première fois, l’examen est gratuit, puis il coûte 500 livres pour chaque matière. Le total pour chacune des sept matières « secondaires » est calculé sur 100 points, un sondage réalisé par le Centre de recherche sur l’opinion publique de la Faculté de communication de masse de l’Université du Caire, dont les résultats préliminaires ont été publiés jeudi, a montré que « 49,6 % des personnes interrogées rejettent la proposition du gouvernement, tandis que 44,6 % la soutiennent ». Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 1 200 personnes, représentant divers segments et classes de la société égyptienne.
