Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé le licenciement d’environ 3 000 employés dans le cadre d’un plan mondial de réduction de ses effectifs de 5 %, dans le cadre d’une stratégie visant à « accroître l’efficacité et à se concentrer sur les domaines clés », ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une vague plus large de licenciements touchant des salariés dans plus d’une douzaine de pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Mais l’impact sur le marché africain est particulièrement important, étant donné le rôle vital de Meta dans le développement de l’infrastructure numérique et le soutien de l’économie technologique émergente de la région.
Ces réductions reflètent les défis plus vastes auxquels sont confrontées les entreprises technologiques mondiales, qui cherchent à équilibrer la réduction des coûts avec le maintien de leur présence sur les marchés émergents, par exemple, Meta a déjà réduit ses opérations au Nigeria depuis juin, en fermant une partie de son bureau de Lagos et en licenciant au moins 35 employés, dont toute son équipe d’ingénieurs, avec la dernière annonce, ces suppressions devraient s’étendre à davantage d’employés dans d’autres pays africains comme le Kenya, l’Afrique du Sud et le Ghana, où l’entreprise gère des projets stratégiques et des partenariats dans les domaines des télécommunications et des technologies financières, selon une note interne de Meta, les notifications officielles des décisions de licenciement seront envoyées aux employés concernés entre le 11 et le 18 février 2025, le calendrier des notifications variant selon les pays.
L’entreprise prévoit d’offrir des rémunérations généreuses comprenant une indemnité de départ et un soutien de carrière pour aider les employés licenciés à faire la transition vers de nouvelles opportunités d’emploi.
L’entreprise souhaite également se concentrer sur le développement de domaines tels que l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, ce qui implique une vaste restructuration des équipes techniques et d’ingénierie pour correspondre à ses priorités futures, ces mesures coïncident avec une vague mondiale de licenciements dans les grandes entreprises technologiques, qui cherchent à réduire leurs dépenses et à assurer une croissance durable à la lumière des défis économiques mondiaux, tels que le ralentissement de l’économie numérique et l’évolution des priorités d’investissement.
