Les dirigeants de l’Union africaine ont voté samedi pour choisir le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf pour succéder à Faki à la tête de la Commission africaine, recueillant 33 voix, sont en compétition pour ce poste le ministre des Affaires étrangères de Djibouti, le candidat kenyan Raila Odinga, et le candidat malgache Richard Wandrea. Ces derniers jours, les coulisses de l’Union africaine et les hôtels de luxe d’Addis-Abeba ont été le théâtre de plusieurs contacts et d’une campagne de lobbying et d’attraction du Kenya et de Djibouti pour inciter les États membres de l’Union à voter pour Odinga ou Ali Yusuf.
Lors de la séance à huis clos des dirigeants africains, la compétition pour le poste de vice-président de la Commission s’est également décidée en faveur de la diplomate algérienne Salma Malika Haddadi, après avoir concouru avec deux candidats du Maroc et de l’Egypte, le président angolais João Manuel Lourenço a assumé la présidence de l’Union africaine, succédant au président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, lors de la 38e session du Sommet de l’Union, Lourenço a souligné son engagement à parvenir à la paix et à la stabilité en Afrique, en mettant l’accent sur l’Agenda 2063 pour promouvoir la croissance économique, les infrastructures et l’égalité, il a souligné les défis auxquels le continent est confronté, tels que les conflits armés et les crises humanitaires qui ont provoqué des pénuries de nourriture, d’eau et de soins de santé, en plus des catastrophes naturelles telles que la sécheresse et les inondations qui ont entraîné la propagation de maladies comme le choléra. Il a appelé à renforcer la coopération entre les pays africains pour faire face à ces défis.
Lourenço a souligné l’importance de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes afin de lutter contre l’immigration illégale et les conflits, de protéger les ressources marines et d’améliorer les infrastructures telles que les routes, les chemins de fer et les ports. Il a également appelé à ce que l’Afrique soit représentée équitablement au Conseil de sécurité à travers deux sièges permanents. Il a conclu en soulignant la nécessité de renforcer la confiance et la coopération entre les dirigeants africains pour atteindre les objectifs du continent.
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