Politique

La RDC demande le soutien de l’Angola pour combattre les rebelles, les États-Unis menacent de sanctions

Le président congolais Félix Tshisekedi s’est entretenu lundi 19 février à Luanda, la capitale angolaise, avec son homologue angolais João Lourenço, dans le but de rallier le soutien régional aux solutions diplomatiques à la crise qui s’aggrave, cette visite intervient alors que les régions de l’est de la République démocratique du Congo connaissent une escalade militaire croissante, sur fond d’affrontements persistants entre les forces gouvernementales et le mouvement M23, que les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir. Cette escalade a déplacé des dizaines de milliers de civils et aggravé la crise humanitaire dans le pays.
Lors de leur rencontre à Luanda, Tshisekedi et Lorenzo ont discuté des moyens de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité, dans le cadre de la médiation menée par l’Angola pour résoudre le conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Le président angolais est l’un des principaux médiateurs dans ce dossier, puisqu’il a auparavant mené des efforts pour désamorcer la situation entre les deux parties à travers de multiples réunions et négociations, mais la situation sur le terrain continue de se détériorer, selon des sources bien informées, Tshisekedi a demandé un soutien supplémentaire à l’Angola, soit par le biais d’une médiation diplomatique, soit en fournissant un soutien militaire indirect, soulignant la nécessité d’exercer une pression sur le Rwanda pour qu’il cesse de soutenir le mouvement M23.
Il est à noter que les affrontements dans les régions de l’est de la République démocratique du Congo se sont intensifiés ces dernières semaines, le mouvement M23 ayant réalisé de nouvelles avancées militaires aux dépens de l’armée congolaise, faisant craindre une propagation du conflit à d’autres régions, Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le mouvement rebelle, ce que Kigali nie fermement, considérant que la crise dans l’est de la RDC est provoquée par des conflits internes et la marginalisation de la population tutsie, à la lumière de ces développements, l’Angola tente de relancer les efforts diplomatiques lancés précédemment dans le cadre des accords régionaux, notamment ceux de Luanda et de Nairobi, qui visent à trouver une solution politique à la crise.

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