La Banque mondiale a approuvé un prêt de 170 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour aider le Tchad à améliorer la connectivité, la logistique et les chaînes de valeur à potentiel commercial sous-régional dans la région du lac Tchad, le projet de connectivité et d’intégration du Tchad vise à paver 55 km du tronçon Liwa-Rig Rig et 12 km de routes d’accès reliant la ville de Bol sur la route transsaharienne. Il améliorera également 50 km de routes rurales, améliorant l’accès au marché pour les zones rurales. Le projet comprend la construction d’installations commerciales et logistiques agricoles alimentées à l’énergie solaire, comme des entrepôts et des marchés, pour soutenir les femmes de Bol, Bagasola et d’autres régions.
« Le projet vise à améliorer l’efficacité et la sécurité des transports le long de la route transsaharienne et la navigabilité du lac Tchad. Cela contribuera à stabiliser la région, à promouvoir les opportunités économiques et à connecter les populations isolées aux zones agricoles, aux marchés, aux écoles et aux services de santé », a déclaré Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, la région du lac Tchad souffre d’un faible développement social et économique en raison d’importantes lacunes en matière d’infrastructures, d’un accès limité aux services de base et de moyens de subsistance affectés par le changement climatique et les conflits, « La Banque mondiale soutiendra le commerce sous-régional en mettant l’accent sur l’inclusion des femmes en renforçant les capacités des commerçants, des producteurs et des associations de transport, y compris les groupes de femmes.
Cet effort ciblera particulièrement les chaînes de valeur de la pêche et de la spiruline pour améliorer les compétences financières et administratives », a déclaré Rasit Pertev, responsable des opérations de la Banque mondiale au Tchad, le projet bénéficiera à 3,8 millions de personnes, principalement des communautés de la région du lac Tchad et le long de la route transsaharienne, notamment des réfugiés, des personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) et des producteurs de biens locaux participant à la chaîne de valeur régionale.
