Le ministère kenyan des Affaires étrangères a déclaré qu’il était prêt à soutenir les efforts de paix au Soudan, un jour après que Khartoum a accusé le Kenya d’avoir violé sa souveraineté en accueillant une réunion des forces paramilitaires de soutien rapide du Soudan dans la capitale, Nairobi, le ministère kenyan des Affaires étrangères a déclaré que le pays accueille de nombreux réfugiés soudanais et a pour habitude de faciliter le dialogue « sans arrière-pensées », le commandant adjoint des Forces de soutien rapide, Abdel Rahim Hamdan Dagalo, a dirigé la délégation soudanaise au Centre international de conférences Kenyatta, propriété du gouvernement, à Nairobi, indiquant qu’une annonce importante aurait lieu vendredi.
Dans un communiqué, le Soudan a décrit la décision du Kenya d’accueillir la réunion comme « un acte hostile », d’autant plus qu’elle a précédé l’annonce prévue d’un gouvernement parallèle par les Forces de soutien rapide, le ministère des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué de presse que cette manifestation de propagande n’aura aucun effet sur le terrain, à la lumière de la détermination des forces armées et des forces conjointes et d’appui, soutenues par les masses du peuple soudanais, à libérer chaque centimètre souillé par la milice terroriste et ses mercenaires étrangers, et des progrès rapides et continus qu’ils réalisent vers cet objectif, le communiqué poursuit : « Étant donné que l’objectif déclaré de cet accord est d’établir un gouvernement parallèle sur une partie du territoire soudanais, cela revient à encourager la division des pays africains, à violer leur souveraineté et à interférer dans leurs affaires, en violation de la Charte des Nations Unies, de l’ordre fondateur de l’Union africaine et des règles sur lesquelles le système international contemporain a été établi ».
Il a souligné que « cette mesure du gouvernement kenyan est non seulement incompatible avec les règles de bon voisinage, mais contredit également les engagements pris par le Kenya au plus haut niveau de ne pas autoriser d’activités hostiles contre le Soudan sur son territoire. « C’est aussi une déclaration d’hostilité envers l’ensemble du peuple soudanais ».
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