Société

Des incendies mystérieux hantent une ville libyenne…« L’acte d’un criminel ou de la sorcellerie »

La ville d’Al-Asabaa, située au sud-ouest de la capitale Tripoli, est toujours sous le choc en raison des incendies dévastateurs qui ont ravagé des maisons et qui se poursuivent toujours, sans comprendre les raisons qui ont conduit à cette catastrophe, tandis que les questions se multiplient quant à savoir si elle a été causée par un acte humain ou par une fuite de gaz souterrain, ou si ce qui se passe est le résultat d' »actes de magie et de djinns », selon les explications des habitants.
Pour le sixième jour, le feu continue de s’allumer tout seul et de se propager d’une maison à l’autre, provoquant l’asphyxie de dizaines de personnes et d’énormes pertes matérielles pour les habitants, qui sont désormais dans un état de peur et de terreur, d’autant plus que personne n’a trouvé d’explication ni de solutions pour l’éteindre, tandis que la rue assiste à un large débat à ce sujet, au milieu d’appels à former un comité de scientifiques et de spécialistes en géologie et en chimie pour expliquer et traiter ce phénomène, selon le bureau des médias de la municipalité d’Al-Asabaa, 120 maisons ont été endommagées jusqu’à présent dans différentes parties de la ville, dont 35 maisons qui ont brûlé hier, mercredi, tandis que 17 personnes ont été enregistrées comme souffrant d’asphyxie et de brûlures.
Les réseaux sociaux ont diffusé des photos et des vidéos montrant les dégâts considérables causés aux habitations des citoyens par les incendies. Ils ont publié des témoignages de familles qui ont perdu leurs biens et des parties de leur maison, des appels à l’aide et à l’assistance, ainsi que des vidéos d’autres personnes qui ont été obligées de fuir leur maison et de la vider de son contenu, de peur d’être atteintes par le feu à tout moment, entre-temps, le Comité scientifique suprême désigné par le Gouvernement d’unité nationale a annoncé, dans une déclaration vidéo, que les premiers résultats des investigations et de l’enquête qui a été menée, ont abandonné l’hypothèse d’une fuite de gaz du sol provoquant des incendies dans les habitations, et ont également nié l’existence de fissures et de crevasses dans le sol, à la suite du tremblement de terre dont la région a été témoin la semaine dernière.

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