Une fausse alerte. Des dizaines de décès et des centaines de cas qui ont semé la panique dans la province de l’Équateur au Congo ont été attribués au paludisme. Les soupçons initiaux avaient fait état d’une maladie mystérieuse, des centaines de personnes ont été diagnostiquées avec le paludisme dans le nord-ouest du Congo alors que les autorités sanitaires cherchent à déterminer les raisons d’une augmentation des cas qui a dépassé les 1 000 et entraîné au moins 60 décès.
L’Organisation mondiale de la santé a noté que si le paludisme, transmis par les moustiques, est courant dans la province de l’Équateur au Congo, d’autres causes potentielles n’ont pas été écartées, l’agence de santé des Nations Unies a indiqué qu’il n’était pas certain que les épidémies soient interconnectées, « Des évaluations épidémiologiques et cliniques complètes, ainsi que des analyses de laboratoire supplémentaires, sont encore nécessaires », a déclaré le bureau africain de l’OMS, près de 1 100 cas ont été recensés depuis que les premières épidémies ont été identifiées dans deux villages situés à plus de 160 kilomètres l’un de l’autre fin janvier, l’organisation de santé publique la plus importante d’Afrique a signalé que des infections ont été détectées dans cinq villages et étudie si les sources d’eau ou de nourriture pourraient contribuer aux maladies, aux côtés de la grippe et de la typhoïde.
Cependant, le Dr Ngashi Ngongo des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies a mentionné dans un briefing en ligne que les tests indiquent principalement le paludisme, « Sur les 70 tests de frottis sanguins effectués, environ 78 % se sont révélés positifs pour le paludisme, tandis que les tests rapides ont montré environ 55 % de positivité », a-t-il expliqué.
