Tel un groupe de colombes, le groupe de motos, connu localement sous le nom de « Boda Boda », démarre au même moment, coupant les voitures entassées sur les routes en raison des embouteillages, et passant des deux côtés de la route, dans une scène qui attire l’attention des passants dans les rues de la capitale ougandaise, Kampala, il y a un grand nombre de vélos à Kampala que les gens utilisent pour se déplacer d’une manière étrange, le boda boda est un moyen de transport populaire dans un certain nombre de pays d’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda. Mais le Rwanda a adopté un décret à la fin de l’année dernière interdisant les motos et les remplaçant par des vélos électriques dans le but de réduire les émissions de carbone et de promouvoir l’énergie durable.
La capitale ougandaise, Kampala, abrite la plus grande concentration de motos, estimée à environ 350 000, dont la plupart sont conduites par des jeunes de toutes classes, un grand nombre de jeunes Ougandais travaillent comme conducteurs de moto dans la capitale, Kampala, et 70 % de la population ougandaise utilise le boda boda comme principal moyen de transport. Le nombre de motards est estimé entre 250 000 et 500 000 à Kampala, selon un document publié par l’East African Venture Capital Association, une étude précédente, publiée par l’American Journal of Research in History and Culture en 2021, a révélé que le transport à moto « est devenu le deuxième plus grand employeur de jeunes en Ouganda après l’agriculture », Ludovic, 32 ans, est un motard qui roule à moto depuis deux ans pour se déplacer dans la capitale, Kampala.
Il a déclaré : « Je travaille comme motard parce que c’était une option possible. Je n’ai pas eu la chance de trouver un autre emploi et mon destin m’a conduit au boda boda », il a souligné que les Ougandais préfèrent utiliser des motos en raison du problème d’embouteillages, car elles sont plus rapides que les taxis, et elles empruntent également des routes étroites que les taxis ne peuvent pas emprunter.
