La société canadienne Allied Gold a annoncé avoir signé un accord de 500 millions de dollars avec Ambrosia Investment Holdings pour soutenir les projets d’expansion de sa mine d’or de Sadiola au Mali, Ambrosia est une société d’investissement à multiples facettes dont le siège social est aux Émirats arabes unis, avec un portefeuille d’entreprises et de projets dans le Golfe et dans plusieurs pays africains, en vertu de l’accord avec l’entreprise canadienne, Ambrosia détient désormais 50% de la mine de Sadiola au Mali, l’un des pays les plus riches en or d’Afrique de l’Ouest, l’accord de partenariat prévoit que la société énergétique des Émirats arabes unis ATGC entreprenne la mise en œuvre de projets d’infrastructure majeurs et la mise en œuvre d’un système énergétique avancé pour exploiter la mine de Sadiola pendant une période de 12 ans à compter du 26 juillet 2026.
Actuellement, la mine de Sadiola produit 230 000 onces d’or par an, malgré le différend avec les autorités de Bamako et les difficultés de financement auxquelles elle était confrontée avant le nouveau partenariat, les deux sociétés ont l’intention d’allouer 156 millions de dollars de la valeur de l’accord à l’expansion et au développement de la mine pour atteindre 400 000 onces d’or par an d’ici 2028, dans le cadre du nouvel accord, la société émiratie aura la possibilité d’acheter 12 % des actions de la société mère via une offre privée de 46 millions d’actions, Peter Maron, PDG de la société canadienne Allied Gold, a salué l’accord, déclarant : « C’est le premier accord avec des entrepreneurs et hommes d’affaires émiratis pour investir dans l’or malien », Maroun a estimé que l’accord avec le partenaire émirati augmenterait la valeur de l’entreprise et lui permettrait d’étendre ses projets existants dans la région africaine.
De son côté, Ahmed Amer Al Ameri, directeur d’Ambrosia, a déclaré que ce partenariat va grandir et se développer grâce au soutien des Émirats arabes unis et de la République du Mali, les investisseurs au Mali sont confrontés à de nombreux défis et risques, Transparency International ayant classé les autorités de Bamako mal dans son dernier rapport sur l’indice de perception de la corruption pour 2024.
