L’Organisation mondiale de la santé a envoyé une équipe d’experts et du matériel médical en République démocratique du Congo pour enquêter sur une épidémie d’une mystérieuse maladie qui a infecté plus de 1 000 personnes et tué 60 autres depuis fin janvier, selon les rapports de santé, les symptômes comprennent de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, des courbatures et une soif extrême, en plus de saignements de nez et de vomissements de sang, en particulier chez les enfants, les autorités sanitaires du Congo ont lancé une enquête pour déterminer la cause de cette mystérieuse épidémie, prévenant que la maladie pourrait constituer une « menace majeure pour la santé publique » si elle n’est pas maîtrisée. La difficulté d’accès aux villages reculés et la faiblesse des infrastructures sanitaires ont retardé la réponse d’urgence, compliquant encore davantage la situation.
Dans un communiqué récent, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué avoir envoyé une équipe d’experts dans la région, équipée de kits de tests médicaux, mais n’a pas divulgué leur nombre ni d’autres détails, ajoutant que les risques sanitaires locaux restent « modérés » alors qu’à l’échelle mondiale ils sont « faibles », notant que des enquêtes sont en cours pour déterminer la cause profonde de la maladie, jusqu’à présent, les patients ont été testés négatifs pour Ebola ou d’autres virus hémorragiques tels que Marburg, toutefois, les responsables de la santé émettent l’hypothèse que la maladie pourrait avoir été causée par un empoisonnement chimique ou une méningite bactérienne, concernant la maladie elle-même, l’Organisation mondiale de la santé a signalé que des hypothèses indiquent qu’un empoisonnement chimique pourrait être l’agent causal de cette épidémie, ou qu’il y a une épidémie rapide de méningite bactérienne, notant que des échantillons environnementaux d’eau et d’autres matériaux sont actuellement analysés pour confirmer ces hypothèses.
Des rapports ont suggéré que d’autres maladies, comme le paludisme, pourraient jouer un rôle dans l’épidémie et les décès, les tests montrant que la moitié des cas étaient positifs au paludisme.
