Dans un geste qui a suscité une colère généralisée, le président américain Donald Trump a justifié les coupes importantes dans l’aide étrangère américaine lors de son discours devant le Congrès américain.
Lors de son discours, Trump a donné l’exemple du Lesotho, le décrivant comme « un pays dont personne n’a jamais entendu parler », et a affirmé que le pays reçoit 8 millions de dollars pour promouvoir les questions transgenres, ces déclarations – qui s’inscrivaient dans le contexte de sa justification des nouvelles politiques financières – ont suscité un ressentiment généralisé au Lesotho, car elles ont été considérées comme offensantes et insultantes, tant au niveau populaire qu’officiel.
Le gouvernement du Lesotho a exprimé son « profond choc » face aux propos de Trump, soulignant que de telles déclarations reflètent une grande ignorance de la réalité économique, sociale et politique du pays, selon Radio France Internationale, un responsable gouvernemental a qualifié les propos de M. Trump d’« insultants et irresponsables », soulignant que le Lesotho « n’est pas un pays qui compte sur la charité, mais cherche à construire des partenariats équitables basés sur le respect mutuel », le porte-parole a ajouté que les relations entre le Lesotho et les États-Unis reposent sur des bases diplomatiques solides et que les déclarations de Trump « ne représentent qu’une opinion individuelle qui n’est pas contraignante pour le gouvernement américain actuel », il a également souligné que les États-Unis sont restés un partenaire stratégique dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement, et que « l’aide américaine a toujours été appréciée, mais elle n’a jamais été un facteur d’humiliation comme certains tentent de le présenter ».
La colère ne s’est pas limitée au gouvernement, mais s’est étendue aux rues, alors que des centaines de citoyens sont descendus dans les rues de la capitale, Maseru, pour exprimer leur rejet des déclarations de Trump, selon des sources locales, les manifestations ont connu une large participation de divers groupes, brandissant des banderoles appelant Washington à « respecter la souveraineté du Lesotho et à ne pas le traiter avec une mentalité hégémonique ».
