Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes entre Paris et Moscou, le ministre français de l’Intérieur Bruno Rétayeu a fait des déclarations fortes accusant la Russie de mener une « guerre non conventionnelle » pour expulser son pays du continent africain, selon lui, Moscou ne s’est pas contenté de rivaliser avec l’influence française, mais a plutôt poursuivi une stratégie agressive visant à remodeler l’équilibre géopolitique dans la région, en utilisant des outils politiques, militaires et économiques pour atteindre ses objectifs, dans des déclarations à la station de radio française RTL, Retayo a affirmé que la Russie utilise « de nouvelles formes de guerre », en s’appuyant sur la désinformation médiatique, des actions militaires indirectes et un soutien politique aux gouvernements africains opposés à Paris.
Le ministre français de l’Intérieur a expliqué que cette stratégie a aidé Moscou à affaiblir la présence française dans des régions vitales comme le Mali, le Burkina Faso et la République centrafricaine, où ces dernières années ont vu l’annulation des accords militaires avec Paris et leur remplacement par des partenariats de sécurité avec la Russie, il a évoqué une campagne de propagande organisée menée par Moscou pour convaincre l’opinion publique africaine que la France exploitait les ressources du continent sans apporter de réels bénéfices à sa population. Cette campagne a contribué à alimenter le sentiment anti-Paris et a incité certains pays, notamment la Russie, à rechercher des alternatives sécuritaires et économiques, l’un des outils russes les plus importants mis en avant par le ministre français de l’Intérieur est le groupe Wagner, la force militaire privée qui a fonctionné comme le bras non officiel de Moscou en Afrique. Ce groupe, lié au Kremlin, fournissait des services de sécurité aux gouvernements africains en échange de privilèges économiques, notamment l’exploitation de ressources naturelles telles que l’or et l’uranium.
Selon Retayo, la présence de Wagner en Afrique n’était pas seulement une question de coopération en matière de sécurité, mais plutôt une stratégie globale visant à affaiblir la France en incitant les régimes au pouvoir contre elle et en offrant des alternatives de sécurité plus flexibles, sans imposer de conditions diplomatiques comme le font les pays occidentaux.
