En février 2025, le Fonds d’investissement pour le climat a approuvé un financement pour soutenir le Plan d’investissement pour la nature, les populations et le climat du fleuve Zambèze, une réalisation importante pour la région qui reflète une étroite collaboration entre les gouvernements du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, de la Tanzanie et de la Zambie, le financement de 60,35 millions de dollars soutiendra deux projets majeurs dans le bassin. La Banque africaine de développement recevra 38 millions de dollars du mécanisme pour un projet intégré visant à renforcer l’alimentation, les moyens de subsistance et les écosystèmes résilients au climat dans toute la région. En outre, 19 millions de dollars américains ont été alloués à la Banque mondiale pour diriger des investissements locaux axés sur la résilience des communautés locales et des écosystèmes au Malawi. Le plan d’investissement se concentre sur trois domaines d’intervention :
Agriculture et pêche durables,
Gestion de la faune et des forêts,
Gestion intégrée des ressources en eau, des côtes et des zones humides.
Toutefois, 703,39 millions de dollars supplémentaires seront nécessaires au cours des cinq prochaines années pour mettre en œuvre six composantes des solutions fondées sur la nature, notamment la promotion de la restauration durable des forêts et le renforcement de la résilience des communautés locales et des systèmes agricoles, le fleuve Zambèze, quatrième plus long fleuve d’Afrique, couvre une superficie de 1 390 000 kilomètres carrés et est vital pour la biodiversité et les économies de la région. Bien que l’agriculture contribue de manière significative aux moyens de subsistance des populations rurales du bassin fluvial, le secteur est confronté à de nombreux défis, notamment une irrigation limitée et la nécessité d’une gestion durable des terres.
Le plan d’investissement a été élaboré, sous la direction des pays du bassin, dont la Commission du fleuve Zambèze (ZAMCOM), avec le soutien du Secrétariat du Fonds d’investissement climatique et l’assistance technique du Groupe de la Banque africaine de développement et du Groupe de la Banque mondiale, pour relever ces défis grâce à des solutions fondées sur la nature.
