Addis-Abeba a déclaré hier, mardi, qu’elle avait « surveillé les mouvements de l’armée soudanaise à l’intérieur des frontières éthiopiennes ».
Le ministre soudanais de l’Information a indiqué que « l’armée soudanaise répond de manière décisive aux agressions éthiopiennes à l’intérieur des frontières soudanaises, après que le Comité conjoint des frontières n’a fait aucun progrès », soulignant que « Khartoum est toujours avec une solution pacifique ».
Des différends militaires sont survenus entre les deux parties après que des éléments de l’armée soudanaise ont été pris dans une embuscade par les forces et les milices éthiopiennes, alors qu’ils revenaient de «fouiller la zone autour du mont Abutiour à l’intérieur du territoire soudanais», ce qui a entraîné des «pertes en vies humaines et en matériel».
Un enfant et cinq femmes ont été tués et deux femmes ont été perdues dans une attaque des forces armées éthiopiennes contre la zone « Layyah » de la localité d’al-Qaraysha, à l’intérieur des frontières soudanaises, à une profondeur de cinq kilomètres dans les terres d’Al-Fashaqa, selon les médias soudanais.
Pour sa part, la porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina Mufti, a déclaré que le Soudan continuait d’étendre son influence malgré les efforts diplomatiques pour résoudre le différend frontalier.
Il a ajouté que l’Éthiopie travaillait patiemment pour résoudre le problème par le dialogue uniquement parce qu’il y avait une volonté de déstabiliser la région.
Il a poursuivi: « L’Éthiopie a toujours été en guerre avec des puissances étrangères, mais elle se rend compte que la guerre n’est pas rentable », ajoutant qu ‘ »un tiers travaille pour obtenir des gains politiques en déclenchant un conflit entre l’Éthiopie et le Soudan, mais l’Éthiopie n’utilisera pas l’option de la guerre ».
Il a déclaré que les peuples éthiopien et soudanais ont une longue relation historique et ne veulent pas la guerre mais le développement.