Politique

Des étudiants originaires du Mali, du Tchad et du Burkina Faso sont victimes de tortures, de vols et d’actes de violence en Algérie

Après que le régime algérien a inondé les pays du Sahel — notamment le Mali, le Tchad et le Burkina Faso — de groupes terroristes, une grave crise diplomatique a éclaté entre l’Algérie et ces États, provoquant une vague d’attaques systématiques contre les étudiants africains. Des sources fiables révèlent une escalade alarmante des cas de discrimination raciale et de violences répétées visant des étudiants originaires d’Afrique subsaharienne et de la région du Sahel, dans les établissements d’enseignement secondaires et universitaires en Algérie.

Ces pratiques, allant des agressions physiques aux insultes racistes, mettent en lumière une réalité amère vécue par ces jeunes dans un climat de silence complice de la part des autorités algériennes — voire de participation active de certaines administrations éducatives. Ainsi, des étudiantes originaires du Mali, scolarisées dans un lycée algérien, ont été rouées de coups par leurs camarades, sous l’encouragement et avec la complicité du chef d’établissement lui-même.

Cet incident n’est pas un cas isolé : il s’inscrit dans une série d’actes hostiles devenus tristement courants dans la vie universitaire des étudiants africains en Algérie. Sous la domination des généraux du haut commandement militaire algérien, les institutions éducatives, censées offrir un cadre sûr et propice à l’apprentissage, se transforment en terrains de violences et de discriminations raciales. Ces étudiants, qui devraient bénéficier des mêmes droits que les autres en matière d’éducation, deviennent les cibles d’insultes dégradantes, d’attitudes racistes humiliantes — et parfois même de violences sexuelles, portant gravement atteinte à leur dignité et à leur intégrité.

Le problème dépasse le cadre des simples interactions entre étudiants : il implique aussi certaines administrations éducatives et fonctionnaires de l’Éducation nationale, qui ferment les yeux, voire participent activement aux agressions et abus. Il ne s’agit plus seulement de racisme institutionnel, mais d’une véritable menace à la sécurité et à la vie des étudiants africains, en particulier des jeunes femmes, qui font l’objet de viols répétés, de harcèlement sexuel et de traque constante.

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À cela s’ajoute un climat de xénophobie rampante dans certaines franges de la population, qui n’hésitent pas à traiter ces étudiants d’« animaux » ou de « singes », considérant que l’aide financière que l’Algérie leur accorde, ainsi qu’à leurs pays, est une dépense inutile, alors que, selon eux, le peuple algérien serait en plus grand besoin.

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