Economie

Les autorités Maliennes ferment les bureaux d’extraction d’or de Barrick Gold

Les autorités maliennes ont fermé les bureaux du groupe canadien Barrick Gold, l’une des plus grandes sociétés d’exploitation aurifère opérant dans le pays, pour non-paiement des impôts dus à l’État, l’entreprise a indiqué dans un communiqué que les autorités de transition avaient fermé son bureau dans la capitale, Bamako, et que les employés n’étaient pas en mesure de se rendre sur leur lieu de travail, le gouvernement a menacé de reprendre la mine de Lulu Gonkoto si les impôts dus par la société depuis plusieurs années ne sont pas payés, dans ce contexte, l’entreprise a commencé à relocaliser 40 employés à Barrick Kibale en République démocratique du Congo, ce qui indique qu’une reprise des opérations n’est peut-être pas attendue de sitôt.
La société avait suspendu la production de la mine de Lulu Gonkoto depuis janvier dernier en raison d’un différend avec le conseil militaire au pouvoir, qui cherche à augmenter la part du pays dans les ressources minérales à 30%, Barrick Gold est l’une des plus grandes sociétés d’exploitation d’or opérant au Mali, produisant 19,4 tonnes de la production totale du pays de 51 tonnes l’année dernière, le groupe canadien détient 80% des deux sociétés opérant dans la mine de Loulo Gongoto, tandis que le gouvernement malien n’en détient que 20%, soit les 20% restants, en 2023, le gouvernement malien a adopté une nouvelle loi minière qui permet à l’État d’augmenter sa part des nouvelles opérations d’extraction à 30 % et supprime les exonérations fiscales dont bénéficiaient auparavant les sociétés minières aurifères étrangères, provoquant une crise entre l’entreprise et le gouvernement.
En novembre 2024, les autorités de Bamako ont arrêté quatre employés de l’entreprise accusés d’évasion fiscale et confisqué une partie de ses réserves d’une valeur de 254 millions de dollars, en février dernier, le gouvernement malien et Barrick Gold ont signé un accord pour mettre fin à la crise qui a éclaté entre eux à la fin de l’année dernière, entraînant la suspension des opérations de la mine, l’accord stipulait que l’entreprise paierait 438 millions de dollars au Trésor public en échange de la libération des employés et de la possibilité de reprendre ses activités sans entrave.

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