Le bilan des morts suite à un accident de bateau survenu au Congo plus tôt cette semaine s’est alourdi à 148, ont indiqué vendredi les enquêteurs, les enquêteurs ont déclaré que des centaines de personnes étaient toujours portées disparues, les autorités ont déclaré que le bateau en bois, propulsé par un moteur HP Kongolo, a chaviré le mardi 14 avril 2025, près de la ville de Mbandaka, province de Loyoko, au nord-ouest du Congo, après avoir quitté le port de Matankomo pour la région de Bolomba, la catastrophe a commencé alors qu’une femme cuisinait à bord, a déclaré à l’Associated Press le commissaire du fleuve Congo, Kombitan Loyoko.
Il a rapporté qu’un certain nombre de passagers, dont des femmes et des enfants, sont morts après avoir sauté dans l’eau sans savoir nager, « Il y avait 500 personnes à bord du navire », a déclaré vendredi le sénateur Jean-Paul Bouketso Boufili de la province de l’Equateur, « Au moment où nous parlons, il y a plus de 150 survivants souffrant de brûlures au troisième degré sans assistance humanitaire », a-t-il ajouté.
« Le grand fleuve Congo et les lacs qui abondent dans notre pays sont devenus d’immenses cimetières pour le peuple congolais, et cela est inacceptable », a poursuivi Boufeli, les accidents mortels de bateau sont fréquents dans ce pays d’Afrique centrale, les voyages nocturnes et les navires surchargés étant souvent mis en cause.
Les fleuves du Congo constituent un moyen de transport majeur pour plus de 100 millions de personnes, en particulier dans les zones reculées où les infrastructures sont faibles ou inexistantes, les autorités locales sont confrontées à des défis importants pour faire appliquer efficacement les lois maritimes et réguler le trafic maritime, ce qui augmente le risque de ces accidents.
