Djibouti et la Banque africaine de développement ont renouvelé leur partenariat de développement à la suite d’une mission de consultation menée dans le pays par le Dr Khaled Sherif, directeur exécutif de l’institution pour l’Égypte et Djibouti. Cette mission, qui s’est déroulée du 4 au 11 avril, a permis de rencontrer des représentants du gouvernement djiboutien afin d’échanger sur les priorités de développement et économiques, ainsi que sur le renforcement de la coopération. La délégation de la Banque a rencontré le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, pour discuter d’un projet de réseau routier national, de la nécessité de construire davantage d’hôpitaux et de puits d’eau potable, et des moyens de renforcer l’éducation à l’intérieur du pays.
Le Premier ministre a déclaré, évoquant le plan national visant à accroître significativement le niveau de vie moyen grâce à une croissance annuelle du PIB par habitant de 10 % : « Le développement des infrastructures est au cœur de la stratégie Vision 2035 de Djibouti, notre objectif est de favoriser une croissance inclusive et équilibrée, en veillant à ce que toutes les communautés en bénéficient et que les progrès soient partagés par tous. » Il a déclaré que le pays s’efforçait de promouvoir le développement sur l’ensemble du territoire afin de freiner l’exode rural. Saluant le plan stratégique, le directeur exécutif Sherif a déclaré : « Les priorités de la Vision 2035 sont pleinement alignées sur la mission de la Banque, et nous sommes déterminés à continuer d’explorer les possibilités de renforcer l’engagement de Djibouti auprès de la Banque afin d’atteindre ses objectifs de développement».
Sherif et la délégation de la Banque ont également tenu plusieurs réunions avec l’honorable Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances et gouverneur de la Banque, afin de discuter des priorités stratégiques, notamment les transports, l’électrification et les infrastructures urbaines, en particulier à l’intérieur du pays. Le gouverneur de la Banque, soulignant leur rôle dans la réduction des disparités territoriales, a souligné : « Ces infrastructures sont non seulement des leviers de croissance, mais aussi des outils d’intégration régionale».
