Politique

La Cour constitutionnelle du Gabon confirme la victoire du président Anguema

La Cour constitutionnelle du Gabon a officiellement confirmé la victoire du président élu, le général Brice Houlgui Anguema, avec 94,85% des voix, dépassant les 90% annoncés par la commission électorale dans les résultats provisoires publiés après le scrutin du 12 avril. Suite à la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, le général Anguema est devenu le président légitime du pays en vertu de la Constitution, et il devrait prêter serment le 3 mai. Les nouveaux résultats, annoncés par la Cour constitutionnelle, ont vu une légère augmentation du pourcentage de votes exprimés en faveur du principal rival du général Anguema, l’ancien Premier ministre Alain Claude, qui a reçu 3,11% des voix, contre 3,02% dans les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Intérieur et la Commission électorale au début du mois.

Selon les résultats définitifs approuvés par la Commission constitutionnelle jeudi dernier, le taux de participation générale a été de 70,11%, et aucun recours n’a été déposé dans le délai spécifié concernant l’intégrité et la transparence des élections. Alors que le pourcentage élevé de résultats a suscité la controverse parmi les observateurs et les rivaux, les partisans du président sont descendus dans les rues de la capitale, Libreville, pour célébrer sa victoire écrasante. Aucun candidat au Gabon n’a jamais obtenu 94 % du total des voix, à l’exception des élections présidentielles de 1973-1979, où Omar Bongo père était le seul candidat. Le nouveau président se présente comme le sauveur du pays après des décennies de corruption et de monopolisation du pouvoir qui ont prévalu sous la famille Bongo, qui a régné de 1967 à 2023.

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Lors de sa campagne électorale, il s’est engagé à lutter contre la corruption, à œuvrer pour la construction et le développement, à renforcer et à diversifier l’économie, à créer des opportunités d’emploi et à assurer une répartition équitable de la richesse nationale. Pour tenir ces promesses, le général devra faire face à des contraintes difficiles, notamment celle de rompre les liens avec les administrations et les personnalités avec lesquelles il a travaillé auparavant, qui étaient responsables de la propagation de la corruption et du gaspillage des richesses du Gabon.

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