L’Ouganda a déclaré que l’épidémie d’Ebola dans le pays était sous contrôle, trois mois après que les autorités ont confirmé des cas d’infection virale hautement contagieuse et souvent mortelle dans la capitale, Kampala. Le ministère ougandais de la Santé a déclaré dans un communiqué publié sur la plateforme X : « Bonne nouvelle… l’épidémie du virus Ebola, souche soudanaise, a été officiellement déclarée terminée. » Cette annonce intervient après 42 jours sans nouvelle infection depuis que le dernier cas confirmé s’est rétabli et est sorti de l’hôpital, le délai utilisé par l’Organisation mondiale de la santé pour déclarer la fin de l’épidémie.
Le 30 janvier, l’Ouganda a confirmé le décès d’une infirmière infectée par le virus, marquant le début de la propagation de la nouvelle souche de l’épidémie dans le pays. Le ministère n’a pas révélé le nombre final d’infections lors de la dernière vague, mais il a annoncé en mars l’enregistrement d’au moins 10 infections, dont deux décès. L’Ouganda connaît de fréquentes épidémies d’Ebola en raison de la présence de nombreuses forêts tropicales qui abritent des chauves-souris porteuses du virus. Il s’agit de la neuvième vague dans le pays depuis que le premier cas a été enregistré en 2000. L’Ouganda partage également une frontière avec la République démocratique du Congo, qui a connu plus de 12 épidémies du virus, dont une entre 2018 et 2020 qui a tué environ 2 300 personnes. Le dernier virus Ebola appartient à la souche soudanaise, pour laquelle il n’existe actuellement aucun vaccin approuvé, ce qui rend encore plus difficile de contenir sa propagation.
Cette fois, le virus a commencé à se propager à partir de la capitale, Kampala, qui compte environ 4 millions d’habitants et constitue une plaque tournante vitale pour les routes vers l’est du Congo, le Kenya, le Rwanda et le Soudan du Sud. Cela a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que l’infection se propage aux pays voisins. Malgré les épidémies récurrentes, les experts de la santé confirment que l’Ouganda possède une vaste expérience dans la gestion du virus, ce qui lui a permis de le contenir plus rapidement cette fois-ci que les années précédentes.
