La capitale sénégalaise, Dakar, abritera les 26 et 27 avril 2025, sous le haut patronage du Président de la République, Bachirou Djomaye Faye, la troisième conférence générale de l’Union des Savants Africains, sous le thème « Waqf : Culte et Développement ». Les organisateurs ont expliqué dans un communiqué officiel que l’Union espère que cette conférence sera un nouveau point de départ pour atteindre ses objectifs, remplir sa mission et progresser vers sa vision d’établir une coexistence pacifique entre les peuples du continent, contribuant ainsi à renforcer la sécurité et la stabilité et à faire progresser les sociétés vers le développement et le progrès.
La conférence devrait accueillir une large participation de personnalités éminentes du monde islamique, notamment la Ligue islamique mondiale, l’Académie internationale du Fiqh islamique de Djeddah, le Secrétariat général des dotations au Koweït, la Fondation pour la renaissance du patrimoine islamique au Koweït et le magazine « Lectures africaines », dans le cadre de son rôle médiatique distingué dans la couverture des questions liées à l’islam et aux musulmans sur le continent. Parmi les participants se trouvait l’un des imams de la Grande Mosquée ou de la Mosquée du Prophète ; Parce qu’ils ont un grand statut spirituel dans le cœur des musulmans en général, et des musulmans d’Afrique en particulier. Une invitation a également été adressée au Sultan de Sokoto, au Nigéria, en raison de sa grande population, ainsi qu’à Son Altesse le Prince Bandar bin Salman bin Mohammed Al Saud, en reconnaissance de ses efforts importants pour soutenir les musulmans en Afrique. L’événement réunira également des représentants d’un certain nombre d’organismes et d’organisations internationales et islamiques, notamment l’Union africaine et l’Organisation de la coopération islamique.
Au cours de la conférence, les chercheurs participants travailleront à la formation des bureaux et des comités de l’union pour le prochain mandat de cinq ans, à l’adoption des nouveaux statuts de l’union et à l’élaboration d’un plan pour activer les dotations en Afrique subsaharienne, contribuant ainsi à renforcer le rôle des dotations en tant qu’outil efficace pour parvenir au développement durable.
