Economie

L’Algérie s’effondre à tous les niveaux

Des rapports internationaux indiquent que l’économie algérienne est au bord de l’effondrement, le pays devant subir, à partir du milieu de cette année, les impacts majeurs de ses problèmes avec les pays voisins, aggravés par la chute des prix des hydrocarbures et la sécheresse. En conséquence, ces rapports prévoient que l’économie algérienne entrera en récession à la mi-2025, une première depuis plus de deux décennies. Les rapports économiques soulignent que le double déficit de l’Algérie se détériorera, augmentant considérablement les besoins de financement du pays, ce qui renforce la nécessité de consolider les réserves de change.

Par ailleurs, la Banque mondiale a indiqué que la dette extérieure de l’Algérie augmentera, tout comme la dette du gouvernement central, bien que ces deux dettes devraient rester soutenables. Cependant, les perspectives restent exposées à des risques baissiers importants, notamment en raison de la possibilité d’une prolongation de la chute libre des prix des hydrocarbures. Les rapports ont également montré que le blocus imposé par les pays voisins affectera l’économie algérienne à travers quatre canaux : la détérioration du commerce général, la baisse de la demande mondiale pour les hydrocarbures, la diminution de l’offre et de la demande locales en raison des mesures de blocus, et surtout, la chute des prix du pétrole.

Des experts économiques en Algérie ont exhorté le gouvernement à résoudre ses différends avec les pays voisins, à faire face à la contraction économique qui en découle, et à entamer des réformes structurelles largement neutres sur le plan budgétaire, telles que la transparence concernant les dettes et la restructuration des entreprises publiques. Les rapports estiment que l’effondrement des prix du pétrole nuira à l’Algérie, causant des dommages directs à travers la réduction des transferts régionaux, du volume des investissements et des flux de capitaux, en plus du défi posé par le ralentissement de la croissance économique, déjà faible, dans la région de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, qui précédait ces chocs affectant la région aujourd’hui.

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