Politique

L’Union européenne appelle le gouvernement ougandais à respecter la liberté d’expression et de mouvement

Mercredi, l’Union européenne a appelé le gouvernement ougandais à respecter la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique, notamment en garantissant la liberté de mouvement de tous les acteurs politiques et de leurs partisans.

Dans un communiqué de presse sur les élections présidentielles ougandaises qui ont eu lieu la semaine dernière, l’Union européenne a déclaré qu’elle avait vu les résultats des élections annoncés par la Commission électorale en Ouganda, et « se félicite du fait qu’aucun incident violent n’a été enregistré le jour du scrutin ».

Le communiqué notait cependant que l’Union européenne «regrette que le rôle disproportionné assigné aux forces de sécurité pendant le processus électoral ait conduit à des violences préélectorales, au harcèlement des dirigeants de l’opposition, à la suppression de la société civile et des médias et à des descentes dans le bureau des observateurs locaux.

Il a ajouté que l’accès aux médias sociaux était perturbé et que la liberté d’expression, les médias et les activités économiques et sociales normales étaient perturbées en raison d’une panne complète d’Internet.

Le communiqué a indiqué que cela « a considérablement entravé, en particulier, le travail des journalistes, des militants du parti et d’autres personnes chargées de surveiller et d’observer les résultats des élections ».

L’Union européenne a exprimé sa profonde préoccupation face au harcèlement continu des acteurs politiques et d’une partie de la société civile.

L’Union européenne a exhorté toutes les parties à s’abstenir de toute forme de violence et de faire des déclarations incitant à la violence, et a appelé à un accord indépendant et transparent sur tout recours potentiel, par les moyens constitutionnels et juridiques disponibles.

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Les forces de sécurité ougandaises ont empêché l’ambassadeur américain de rendre visite au chef de l’opposition Bobby Wayne à son domicile, ce qui a poussé l’ambassade américaine là-bas à qualifier sa détention à son domicile de signe « inquiétant ».

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