Société

Graves allégations de violences sexuelles dans la région du Tigré

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten, s’est déclarée préoccupée par des informations sur les agissements des groupes armés qui violent les femmes en échange de produits alimentaires dans la région de Tigré.

Le responsable de l’ONU a évoqué la situation sécuritaire instable dans la région du Tigré, la difficulté d’accéder à de nombreuses zones là-bas et la situation difficile pour les civils, en particulier les réfugiés.

Elle a souligné qu’il importait de permettre aux travailleurs humanitaires et aux observateurs indépendants des droits de l’homme un accès immédiat, permanent et inconditionnel à toute la région du Tigré, y compris aux camps de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, dans lesquels de nouveaux arrivants auraient signalé des violences sexuelles.

Patten a souligné l’importance d’une assistance médicale et psychologique immédiate accompagnée de mesures de protection pour garantir que les personnes forcées de quitter leur domicile en raison de la violence ne soient pas exposées aux risques de violence sexuelle dans les camps.

Elle a déclaré que cela comprend plus de 5000 réfugiés érythréens dans et autour de la région de Shire qui vivent dans des conditions difficiles, et qu’ils seraient forcés de dormir en plein air sans eau ni nourriture, et plus de 59000 Ethiopiens ont fui vers le Soudan voisin.

Le responsable de l’ONU a appelé toutes les parties impliquées dans les hostilités dans la région du Tigré à adhérer à une politique de tolérance zéro pour les crimes de violence sexuelle, conformément à leurs obligations conformément au droit international humanitaire et au droit des droits de l’homme.

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Il a évoqué les récentes missions de suivi et d’enquête menées par la Commission éthiopienne des droits de l’homme à Tigré et Amhara, et a appelé le gouvernement éthiopien à s’acquitter de ses obligations concernant la protection des civils contre les violences sexuelles et autres formes de violence, indépendamment de l’origine ethnique et des déplacements dus au conflit, et à autoriser d’urgence une enquête indépendante sur Toutes les allégations de violence sexuelle et autre, de responsabilisation des responsables, d’indemnisation des victimes et de prévention de la répétition de ces crimes graves.

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