Politique

Une organisation de défense des droits de l’homme dénonce la «militarisation» des villes du Bénin à l’approche du scrutin présidentiel

Le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GIRDES-Afrique) a condamné la «militarisation» de certaines villes du Bénin à l’approche des élections présidentielles prévues en avril prochain.

« Le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social note avec grand regret et amertume qu’avec l’approche des élections présidentielles d’avril 2021 au Bénin, la militarisation des villes béninoises et les arrestations pour délits numériques sont devenues une réalité quotidienne », a déclaré un communiqué publié par l’organisation.

Et «Gerdes-Africa» a estimé que «ce fardeau lourd et croissant n’est pas adapté à l’organisation d’élections globales, libres, pacifiques et crédibles». Au contraire, cela pourrait conduire à des résultats négatifs et pourrait également être qualifié de provocateur.

L’organisation non gouvernementale appelle le président de la République du Bénin, qui se présente pour un second mandat, à «assouplir ces restrictions qui étoufferaient la liberté d’expression par le vote requis par tout vote équitable».

L’organisation chargée de la défense de la démocratie affirme que « dans tous les cas, cet état de siège qui prévaut ne peut promouvoir le libre choix qui est la condition de toute élection présidentielle globale et pacifique ».

Le président béninois Patrice Talon a annoncé sa candidature pour un second mandat. « Je continuerai de consacrer mon énergie à promouvoir la bonne gouvernance », a déclaré le président du Bénin.

Cette annonce a soulevé un certain étonnement car le président a déclaré lors de son élection en 2016 qu’il voulait occuper la présidence pour un seul mandat … mais l’affaire n’a pas surpris l’opposition, qui ne soupçonnait pas que le président se présenterait à nouveau car il croyait qu’il avait resserré son emprise sur le pouvoir au Bénin depuis son entrée en fonction.

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Les opposants au président du Bénin affirment qu’il a exploité le système judiciaire en créant un tribunal spécial pour garder ses opposants hors de la politique.

Il est à noter qu’une partie de l’opposition avait formé une alliance appelée «Front pour la restauration de la démocratie», dans le but d’influencer le président du Bénin lors des élections.

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