En Algérie depuis le début du millénaire et à ce jour, environ dix mille détenus ont été tués dans l’ensemble les prisons algériennes avec le plus grand secret, après avoir été soumis à des tortures continues et systématiques et privés de nourriture, d’eau, de médicaments et de soins médicaux, de sorte que les cadavres des prisonniers tués sont chargés dans des camions de transport et enterrés dans des fosses communes au Sahara dans le sud de l’Algérie …
C’est pourquoi il est déraisonnable d’appliquer ces pratiques à grande échelle dans les prisons en Algérie et systématiquement sans l’ingérence des organisations internationales pour empêcher ces massacres. C’est pourquoi aussi un groupe d’avocats a rendu visite aux prisonniers d’opinion, en particulier le militant pour la liberté politique Rachid Nekkaz à la prison «El Abiodh Sidi Cheikh» à El Bayadh en Algérie et selon une déclaration des avocats, Rachid Nekkaz a exprimé ses remerciements et sa gratitude à toutes les personnes solidaires avec lui à l’extérieur et à l’intérieur du pays.
Nekkaz a également déclaré que son état de santé était très critique et nécessite des soins médicaux urgents. Il a également ajouté qu’en dépit de sa demande d’aide et de la prise en charge de son état de santé en détérioration, il s’est heurté à un refus catégorique pour faire face au sort de ceux qui ont été tués parmi les détenus avant lui.
Le professeur Mourad Zenati a révélé que le prisonnier d’opinion, Rachid Nekkaz, a été placé en isolement complet, il a critiqué également la décision de le transférer de la prison de Koléa à la prison El Abiodh Sidi Cheikh qui est une prison illégale.
Il a indiqué que Nekkaz avait reçu les appels de secours de sa femme et de sa sœur avec beaucoup d’émotion. Sur ce point, Nekkaz insiste sur le fait que son séjour en prison n’affectera pas autant son moral que les graves abus dont il a été victime. Le professeur Mourad Zenati a ajouté que Nekkaz avait annoncé son entrée en grève de la faim jusqu’à avoir une réponse à ses demandes humanitaires.
