Politique

L’Afrique appelle à réduire les tensions…L’Éthiopie accuse Khartoum de violer l’accord frontalier

La Commission de l’Union africaine a appelé à la nécessité de réduire les tensions entre le Soudan et l’Éthiopie, au milieu des accusations mutuelles entre Addis-Abeba et Khartoum de responsabilité dans l’escalade entre eux.

L’envoyé de la commission, Mohamed El-Hassan Ould Labat, a confirmé que la solution militaire ne sert aucun des deux pays, lors d’une rencontre avec la ministre soudanaise des Affaires étrangères Maryam Al-Sadiq dans la capitale, Khartoum.

Pour sa part, la ministre des Affaires étrangères a affirmé la position du Soudan et son attachement aux relations stratégiques avec l’Éthiopie, soulignant l’attachement de son pays aux directives et décisions de l’Union africaine concernant les frontières héritées, et acceptant le rapport des experts africains sur le barrage de la Renaissance.

Le ministre a déclaré que les Soudanais sont plus unis aujourd’hui que jamais, en ce qui concerne leur souveraineté sur toutes leurs terres et leur sécurité nationale, d’autre part, la porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina Mufti, a dénoncé les accusations soudanaises dirigées contre son pays, les décrivant comme une tentative de le confondre uniquement.

Mufti a accusé le Soudan d’avoir violé ce qu’il a appelé la reconnaissance mutuelle de l’accord frontalier, et a déclaré que les Soudanais étaient bien conscients de la tierce partie qui préoccupe l’Éthiopie concernant la crise frontalière entre les deux pays.

À son tour, un membre du Conseil de souveraineté de transition au Soudan, Yasser Al-Atta, a déclaré que l’armée avait repris le contrôle de ses terres à la frontière avec l’Éthiopie.

Al-Atta a souligné – lors d’une réunion de soutien aux forces armées à Khartoum – que l’armée défendra n’importe quelle partie du territoire soudanais, que ce soit à Fashaqa ou à Halayeb, soulignant que le Soudan n’est avide du territoire d’aucune partie.

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Le Ministère soudanais des affaires étrangères a accusé son homologue éthiopien d’avoir adressé «une insulte impardonnable» à Khartoum et a exigé qu’il renonce à ce qu’il a décrit comme des allégations qui ne sont soutenues par aucun droit sur la question de la frontière entre les deux pays.

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