Mercredi soir, la Mauritanie et le Sénégal ont discuté de l’accélération des travaux dans le champ gazier commun « Ahmim Al-Kabeer » et des obstacles auxquels il est confronté, cela s’est produit lors d’une rencontre entre le ministre mauritanien du Pétrole et de l’Énergie, Abdel Salam Ould Mohamed Saleh, et son homologue sénégalaise, Sophie Akladima, à Nouakchott.
L’agence de presse mauritanienne (officielle) a cité Ould Mohamed Saleh disant que la réunion a discuté des moyens d’accélérer la mise en œuvre de ce projet.
De son côté, la ministre sénégalaise du Pétrole, Acladima, a déclaré: « Le champ gazier commun entre les deux pays jouera un rôle important en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes et des projets énergétiques dans deux pays ».
Elle a ajouté dans des déclarations publiées par l’agence de presse mauritanienne: « Les relations fraternelles et le bon voisinage permettront une utilisation optimale de ce champ commun, car il travaillera à l’avenir pour mettre en œuvre d’autres projets entre les deux pays ».
L’agence a indiqué que le taux d’avancement des travaux sur le terrain atteignait 52%.
En février dernier, la Mauritanie a signé avec son voisin le Sénégal, un accord de commercialisation pour la première phase du champ gazier commun «Ahmim Al-Kabeer», avec des réserves de gaz estimées à 25 billions de pieds cubes.
Selon les informations du gouvernement mauritanien, la première phase de développement du champ commun avec le Sénégal permettra la production de 2,5 millions de tonnes de GNL par an.
Alors qu’il n’y a pas d’informations sur le démarrage prévu de la production dans les gisements de gaz découverts dans les eaux territoriales mauritaniennes.
Les citoyens mauritaniens et sénégalais espèrent que le produit de la révolution du gaz dans le pays améliorera leurs conditions de vie et offrira des opportunités d’emploi aux jeunes chômeurs.
